C’est une discussion avec une personne (elle se reconnaîtra peut-être) qui m’a donné l’idée de cet article.
Dans la salle de sport que je fréquente assidûment, j’ai eu le grand plaisir de retrouver Jacqueline (je l’appellerais ainsi). Elle était en effet de retour après un grave problème de santé…J’admire Jacqueline, c’est une sportive émérite: du haut de ses 76 ans, à force d’entraînement et de persévérance elle est devenue une véritable athlète…Mais voilà la maladie est passée par là la privant pendant plusieurs mois d’un de ses grands plaisirs : la pratique du fitness.
Jacqueline, lors de nos retrouvailles, m’explique qu’elle est passée par des moments extrêmement difficiles: « J’étais au fond du trou » me dit-elle « mais maintenant ça va mieux… Je me rends compte qu’il fallait que je passe par là pour aller mieux. »
Toucher le fond de la piscine… Pour prendre l’élan et mieux remonter à la surface: là est le point de bascule.
Jacqueline a trouvé les moyens de se coacher elle- même: elle a connu le point de bascule celui qui apparaît lorsqu’on identifie ce qu’on ne veut plus et qu’on sait que le changement est la seule solution.
Le point de bascule n’est pas confortable, il nous fait tirer un trait sur ce que l’on connaît, ce que l’on sait faire, ce dont on a d’habitude, et nécessite que l’on se lance vers l’inconnu, ce qu’on ne sait pas encore faire mais dont on a la conviction que c’est une solution pour atteindre notre nouvel objectif… c’est cet inconfort, source de peurs et de pensées limitantes qui explique nos renoncements récurrents au changement.
Nous ne sommes pas tous des Jacqueline, lorsque nous connaissons le point de bascule, nous pouvons avoir besoin d’être accompagné : c’est le rôle du coach.
Si la destination est connue, le coach n’est pas là pour donner l’itinéraire. De par ses questions, il éclaire la carte et rend visible les chemins possibles, il met son client en position de choisir ce qui lui correspond, de mettre de côté des stratégies anciennes inopérantes et des habitudes contreproductives, d’en mettre sur pied de nouvelles et d’être pour soi-même son plus grand soutien.
Si des pensées comme « Ca ne peut plus continuer ainsi, il faut que ça change » vous viennent en tête et resonnent en vous comme une évidence, il est sans
doute temps de basculer vers le changement que vous désirez pour vous: je vous accompagne ?
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